L'importance du microbiote intestinal a été évoquée ou prouvée dans nombre de pathologies digestives, auto-immunes, neurodégénératives...Le facteur prédictif principal semble être sa diversité plutôt que sa composition précise. D'où l'idée d'une étude observationnelle et récemment publiée concernant des patients en attente de greffe de cellules hématologiques avec une 2 cohortes distinctes. L'une homogène provenant d'un centre de New York et l'autre multi-centrique (Allemagne, USA et Japon) permettant de limiter le biais ethnique éventuel.

Les résultats ont été comparables avec une diversité importante du microbiote (analysée par séquençage ARNr16s) corrélée à de meilleurs taux de survie après la greffe (70% vs 60% dans la première cohorte, 79% vs 62% dans la deuxième).

Même si ces différences ne sont pas considérables, elles sont statistiquement significatives et elles apportent une preuve supplémentaire de l'importance du rôle de ce "passager clandestin" dans le métabolisme.

Ref : J Peled et Al, NEJM DOI: 10.1056/2020